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Test de la Rom " SuperMario 64 " sur N64 : Temps de lecture : < 4 min
Super Mario 64 a assuré le lancement de la console. Il faut dire que Nintendo avait encore bien préparé son coup : des images diffusées au compte-goutte pour une présentation officielle du tonnerre lors du Nintendo Space World. Nous étions alors en août 1995...
Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts, et des jeux aussi... Mais n'oublions pas que si le jeu a été dévoilé en 1995, la console n'est sortie en France qu'en septembre 1997. Depuis, le jeu est resté parmi les achats préférés des Nintendomaniaques. Pendant plusieurs mois, Super Mario sera d'ailleurs quasiment vendu avec chaque console. Il suffit en général de brancher le jeu sur la console, de l'allumer, de s'emparer du paddle pour que tout de suite, la magie arrive !
Ce jeu est une oeuvre...Car Super Mario 64 est un jeu magique : une fois que vous y avez touché, vous ne pouvez plus vous en passer ! Comble de bonheur pour le fan des personnages Nintendo qui, comme moi, n'attendaient qu'une chose : voir le plombier de leur jeunesse déambuler dans un univers en 3D. Phénomène encore impensables quelques années plut tôt : on dira ce qu'on veut, mais ca évolue quand même très vite ces petites boites appelées consoles ! La prise en main du jeu est facilitée par une organisation très linéaire du premier monde, qui fait que vous partez lentement à la conquête d'un univers qui ne se contente plus d'aller de la gauche vers la droite, mais aussi vers le haut, le bas... L'apparition de la 3D donne au jeu une profondeur qu'aucun jeu vidéo n'avait jamais donnée jusqu'alors.
Il faut dire que Shigeru Miyamoto ne laisse jamais les choses au hasard : Super Mario est pour lui une tentative réussie, le rêve accompli de toute une vie. Mario devient vivant : les capacités techniques permettent de lui ôter sa casquette (niveau du désert), tandis que les effets graphiques le font devenir d'acier pour atteindre les profondeurs des océans...
Que de niveaux ! Super Mario épate par sa longueur : le jeu n'est pas très long pour qui ne se donne pas la peine de trouver les 120 étoiles du jeu, mais pour qui s'en donne la peine, le jeu devient soudain extrèmement difficile, donc palpitant ! Le jeu compte ainsi 15 zones, lesquelles permettent, sauf lorsqu'il s'agit d'une caverne de Bowser, le Boss du jeu, de trouver 6 étoiles. Trouver les étoiles est rendu absolument indispensable par le fait que sans un certain nombre de celles-ci, vous ne pouvez pas ouvrir de portes. Tout semble un peu complexe, mais pensez que la carte du monde n'est pas une banale carte de pirate des mers : c'est le chateau de la Princesse, laquelle est retenue prisonnière par le terrible dragon. D'ailleurs celui-ci nargue notre bon Mario dès le début du jeu, puisqu'il laisse un petit mot à l'entrée du chateau dans lequel il informe notre Héros du fait qu'il détient la princesse prisonnière...
Commence alors pour Super Mario une quête dans une quantité effroyable de mondes, tous bien différents les uns des autres. Et c'est du tout bon pour nous les joueurs, car on ne s'ennuie jamais dans Mario ! Les secrets sont nombreux, les éléments perturbateurs fréquents, comme dans les meilleurs récits !
Que d'étoiles ! La difficulté du jeu réside, on l'a dit, dans le fait qu'il est nécessaire de trouver des étoiles, dans chaque niveau. Ces étoiles sont parfois faciles à trouver, mais très souvent, les atteindre se révèle être un sacré casse-tête ! Toutefois, et c'est là que l'on voit le génie de Miyamoto, le nom de ces étoiles est souvent un bon indicateur de l'endroit où elle se trouve. Il est ainsi plus facile de les localiser... Quant à les atteindre...
Mais quel plaisir de parcourir les différents mondes qui se dévoilent au fur et à mesure que le nombre d'étoiles augmente dans le panier de Mario ! Certes, les graphismes ont vieilli, mais il faut penser que c'était le premier jeu de la console, le premier jeu en 3D pour son créateur !
Le seul problème...On pourra ainsi déplorer certains problèmes de gestion des caméras (j'oubliais de vous dire dès le départ, c'est Lakitu qui "filme" tous vos exploits, justifiant ainsi l'usage des boutons jaunes pour changer d'angle de vue). Reste que, parfois, ca coince un peu, et Mario risque alors de se faire toucher...
Enfin ca, ce n'est pas sûr, car le passage à un univers en 3D a fortement réduit la proportion d'ennemis au mètre carré ! Ainsi les Koopas ne sont-ils pas si dangereux, sauf lorsqu'ils se lancent à votre poursuite, car ils se déplacent lentement, dans une direction qui n'est pas forcément la votre.
Des musiques géniales pour un jeu culte ! Mais en dépit de ces deux petits défauts, Mario 64 est exceptionnel ! La bande son est absolument culte, et je n'ai presque jamais été aussi heureux que le jour où j'ai pu avoir une copie de la bande originale du jeu ! J'aime les musiques de Mario, c'est comme ca !
Jouabilité : 18/20
Intérêt : 20/20
Graphisme : 18/20
Son : 18/20
Note Générale : 19/20
Test écrit par SyQuest
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